Pierre MARTINET, réglé comme du papier à musique

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Pierre MARTINET, réglé comme du papier à musique

 

Covid-19 ou pas, l’usine de La Selle-sur-le-Bied produit 27 000 tonnes de crudités chaque année. Entre février et août, les recrutements d’intérimaires suivent un rythme qui s’emballe.

Le « traiteur intraitable » Pierre Martinet ne transige pas sur les quantités. Quand la demande est là, et que la crise sanitaire ne l’affaiblit pas, tout au contraire, il faut alimenter les lignes de production de barquettes de carottes râpées, taboulé, céleri, etc.

Dans l’usine de La Selle-sur-le-Bied (45), la plus grande du groupe Pierre Martinet avec sa surface de 23 000 m2, le rythme est soutenu : « On produit 27 000 tonnes de salades en tout genre et 2 000 tonnes de quiches », explique Denis Carbonnelle, le directeur du site.
Par heure, ce sont pas moins de 10 tonnes de carottes râpées qui sortent des lignes de production, prêtes à être consommées. Avec un approvisionnement d’origine française, à défaut d’être totalement local, réglé comme du papier à musique : un camion de 30 tonnes de carottes est vidé en 45 minutes et l’usine en réceptionne 4 à 5 tous les jours.


« Nous travaillons avec la grande distribution. Tous les ans, les contrats sont remis en cause en période de négociations, mais nous sommes leaders et on devrait repartir sur les mêmes bases et les mêmes effectifs pour la période saisonnière allant de février à fin août », poursuit, confiant, Denis Carbonnelle. D’autant que les deux confinements, au printemps et à l’automne, ont produit les mêmes effets : « Trois jours avant, on double nos ventes ; puis, il y a quatre ou cinq jours plus calmes, et ça repart ensuite. Nous sommes confrontés aux mêmes vagues qui nous demandent d’être très réactifs », complète Denis Carbonnelle.

Tout repose donc sur la bonne jauge en termes d’effectifs. En 1996, année où Pierre Martinet a acquis la société Louis Lemoine et son unité de La Selle-sur-le-Bied, le site loirétain employait 35 salariés. Aujourd’hui, il compte 170 salariés à temps complet et jusqu’à 250 durant la saison où l’activité se démultiplie. « On a fait rentrer une agence d’intérim dans nos murs. Elle a la priorité sur les recrutements, mais nous pouvons aller chercher ailleurs si besoin. Former quelqu’un est assez compliqué, ça prend entre trois semaines et un mois et nous apportons évidemment une importance centrale à la sécurité alimentaire, il nous faut donc des gens compétents. Même si les lignes sont automatisées, quand on néglige un réglage, on perd très rapidement 10 à 15 tonnes de taboulé », détaille Denis Carbonnelle.

La production fait d’ailleurs l’objet d’une surveillance de tous les instants : « Toutes les deux heures, j’ai un point précis sur la situation de l’ensemble de nos lignes. Je sais dans le détail où en est l’usine. Le rythme étant soutenu, il est nécessaire d’accompagner notre personnel ». Et face à ce défi de la production intense, Denis Carbonnelle a instauré un principe de base : « Faire d’une contrainte une opportunité ». Un créneau qui est devenu une règle de conduite pour l’ensemble des salariés. Y compris pour les quelque soixante saisonniers qui, chaque année, sont positionnés en première ligne dès février.

 

 

Source : La Lettre Valloire

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