Quelques exemples de chaufferies vapeur bois dans l’industrie laitière

La chaufferie biomasse du site de production des Laiteries H. TRIBALLAT à Rians (18)

Entreprise familiale et indépendante, ancrée dans son terroir d’origine, Rians intervient sur 3 marchés laitiers (Fromages Blancs, Desserts et Fromages de chèvre) et compte 15 sites de production en France et à l’étranger. Chaque année, c’est 100 millions de litres de lait de vache et 50 millions de litres de lait de chèvre qui sont transformés en France, pour un chiffre d’affaire de 280 M€ (dont 25% réalisé à l’international).

Au cœur de ses process industriels, la vapeur est une énergie incontournable et utilisée tout l’année pour la pasteurisation des laits et la cuisson des desserts. Depuis 2006, année de son premier Bilan Carbone, l’entreprise réfléchit en parallèle des économies d’énergie et des réductions d’impact et d’émissions sur l’environnement, à une production de vapeur « propre ». En 2008, la chaufferie centrale au fioul lourd est remplacée par une chaufferie au gaz naturel.

Souhaitant réduire le recours au gaz naturel et en raison de son emplacement au cœur d’une zone de forêt, le Groupe s’est tourné vers le choix du bois. Le projet de chaufferie biomasse a démarré dès 2009.

Description de la solution technique :

Chaufferie : 1 chaudière bois de 7t/h (vapeur 12 bars, 190°C), soit 4.5MWth

La chaufferie biomasse à tubes de fumées est équipée d’un économiseur sur les fumées (amélioration du rendement), puis d’un multicyclone et d’un électrofiltre afin de respecter la valeur limite démission de poussières inférieure à 50 mg/Nm3 à 11% d’O2. Avec une production thermique à partir de biomasse de 1 668 tep/an, la chaufferie vient en substitution de plus de 80% des besoins en vapeur du site de production. La chaudière gaz naturel, installée en 2008, assure l’appoint./p>

Focus

Le recours au bois énergie s’inscrit pleinement dans la politique générale du groupe d’intégrer, comme critères de choix de ses investissements l’impact environnemental du projet, à part égale avec les critères économiques et qualitatifs.

C’est ainsi que Rians a investit depuis 2009 dans le renouvellement de ses installations frigorifiques, au profit de systèmes indirects utilisant des fluides non émissifs au niveau des gaz à effet de serre (ammoniac) et adoptant des technologies innovantes en termes de réduction des consommations d’énergie (production d’eau chaude par surcompression, variation de vitesse, condensation à l’air…).

Les bénéfices sont multiples : réduire la dépendance aux énergies fossiles, améliorer la performance énergétique des différents sites industriels, encourager et valoriser les filières locales.

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